jeudi 29 octobre 2009

Pas si folles !

Dans la lumière si particulière de l'automne les graminées et autres herbes folles embrassent le jardin Plume créé par Joëlle et Gilles Scanff-Mayer au coeur de la Normandie. En attendant sa réouverture au printemps je vous recommande le livre paru sur ce jardin magique qui vit au rythme du vent : Le jardin plume aux éditions Ulmer.

mardi 27 octobre 2009

Les jardins en partage

"Avec un potager, on peut donner la capacité aux plus fragiles de résister de manière autonome à la crise sociale et économique...En cultivant la terre, ce sont des solidarités nouvelles, les échanges, l'épanouissement personnel, le respect du monde du vivant, le bien-être que l'on irrigue, que l'on amende comme le terroir d'un nouveau développement durable et désirable."
Eric Prédine conçoit et réalise des jardins partagés et des jardins adaptés aux personnes handicapées au sein du bureau d'études SaluTerre.
A lire : Des jardins en partage d'Eric Prédine aux éditions Rue de l'échiquier. Parmi les thèmes abordés, le rôle du jardin familial dans la Cité, la place des femmes dans ces jardins collectifs ou encore les expériences menées avec un public d'handicapés.

lundi 26 octobre 2009

Savoir regarder pour savoir dessiner



Depuis presque 2 mois, à l'école du paysage, nous vivons le carnet de croquis et le crayon à la main. Mais pourquoi ne pas utiliser cet outil pratique et moderne qu'est l'appareil photos numérique ? Parce qu'en prenant une photo on ne regarde pas vraiment les choses ou en tous cas pas avec la même attention et la même intensité que lorsque l'on dessine ce que l'on a en face de soi. Et la première qualité que doit avoir un paysagiste est de savoir regarder pour poser un diagnostic avant même de réfléchir à un projet d'aménagement de jardin.
Sur cette aquarelle du bassin des Suisses, l'objectif était d'évaluer les proportions entre le ciel, les arbres et l'eau ainsi que l'ombre et la lumière.
Chaque jour, à travers les différents outils que sont les crayons, le fusain, les aquarelles ou les pastels, je prends un plaisir de plus en plus intense à constater que le dessin s'apprend comme n'importe quelle autre discipline : en s'entraînant quotidiennement !

Monsieur de la Quintinie avait bien du talent !

1678 - 1683 Avec La Quintinie, du marais à la table du roi.Louis XIV, le Roi-Soleil, souhaite un palais à sa mesure. En 1661, après l’insolente magnificence de la fête offerte par son surintendant des Finances, Fouquet, à Vaux-le-Vicomte, le roi affirme sa puissance ; il fait emprisonner Fouquet et s’attache les artistes qui avaient réalisé Vaux.
Sous sa direction attentive, les meilleurs artistes de l’époque vont faire de Versailles la première cour d’Europe. Connu pour ses compétences dans le domaine des jardins fruitiers et potagers, La Quintinie est chargé de fournir en fruits et légumes la table du roi. Le potager de Louis XIII est son premier terrain d’expérience à Versailles. La Quintinie fit si bien qu’il fut nommé en 1670 “Directeur des jardins fruitiers et potagers des maisons royales”.
La cour devint plus importante, il fallut agrandir le potager, et l’on dut choisir un nouvel emplacement. Malgré l’avis de La Quintinie, le potager fut établi près de la Pièce d’eau des Suisses, “dans une situation commode pour les promenades et la satisfaction du Roi”.Des travaux gigantesques…Les travaux s’échelonnèrent entre 1678 et 1683 et leur coût atteignit une somme considérable, plus d’un million de livres.
En effet, il fallut assécher une zone marécageuse appelée “l’Etang puant”. On draina donc le sol au moyen d’un grand drain auquel se rattache un important réseau de pierrées. On combla ensuite avec les déblais de la Pièce d’eau des Suisses. Pour améliorer la terre, qui était “de la nature de celles qu’on voudrait ne trouver nulle part”, une machine ingénieuse transporta de bonnes terres depuis les collines de Satory.Les travaux se poursuivirent ensuite selon le tracé de La Quintinie, Mansart réalisant les maçonneries – terrasses, murs...
Le plan du Potager du roi actuel a peu changé par rapport à celui de La Quintinie. Le Grand Carré est composé de seize “carrés” de légumes disposés autour d’un grand bassin, entourés d’arbres en buisson. Une terrasse domine l’ensemble, offrant au roi et à ses visiteurs une vision théâtrale des cultures de fruits et de légumes et des jardiniers. Tout autour du Grand Carré, derrière de hauts murs, vingt-neuf jardins clos abritent arbres fruitiers, en forme libre ou conduits en espaliers, légumes et petits fruits.







lundi 5 octobre 2009

Dessine-moi un arbre




Plus de deux siècles après leur plantation les allées de platanes si parfaitement alignés de part et d'autre du grand canal donnent un réel sentiment de sérénité et de paix. Un pur bonheur de laisser courir les crayons de couleurs sur le papier en cette journée d'un automne qui n'en finit
pas ... Pour moi, c'est la plus belle saison pour les amoureux des arbres.

jeudi 1 octobre 2009

Tombées du ciel !

En attendant d'être transformées en carrosses d'un coup de baguette magique, ces citrouilles et autre courges composent un tableau végétal plein de fantaisie. Preuve que les paysagistes de Versailles ne sont pas dénués d'humour !